Biografie di Artisti (N)


Naulais, Jerome
de la Nux, Paul Véronge


Jerome Naulais
Proviene da una famiglia di musicisti. Dopo aver raggiunto alcuni precoci successi come violinista, è passato al trombone quando è entrato all'Accademia Nazionale di Musica di Parigi, vincendo il primo premio in Teoria della Musica e Trombone. Come esecutore, è stato 1' Trombone dell'Orchestra Nazionale di Francia (dal 1974 al 1976) ed è stato 1' Trombone dell'Ensemble Intercontemporain di Pierre Boulez dalla sua formazione nel 1976. Ha anche registrato e suonato con molti artisti pop, come Harry Belafonte, Marlene Dietrich, Shirley Bassay, Gilbert Becaud e Charles Aznavour. È molto attivo come insegnante ed ha insegnato in varie istituzioni. Ha composto per strumenti solisti, gruppi da camera e orchestra sinfonica.

Paul Véronge de la Nux (1853 - dopo il 1911)

Né en 1853 dans l’Ile de la Réunion, Paul Véronge de la Nux est issu d’une vielle famille française du Languedoc, les Desricourt de Lanux, qui s’installérent autrefois dans l’Ile Bourbon. Arrivé en métropole très tôt, il rejoignit le Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’époque où Ambroise Thomas venait de succéder à François Auber à la tête de ce vénérable établissement. Théodore Dubois et Emile Pessard y enseignaient alors l’harmonie, Marmontel le piano, Victor Massé et François Bazin, la composition. Après avoir obtenu des Prix d’écriture et de piano, il se présenta en 1874 au concours de composition de l’Institut (Prix de Rome) et fut récompensé par un premier Second Grand Prix, derrière Léon Ehrhart, avec la cantate Acis et Galatée sur des paroles d’Eugène Adanis. Deux ans plus tard il décrochait un deuxième Premier Grand Prix, derrière Paul Hillemacher, avec la cantate Judith, après s'être vainement présenté en 1875 avec la scène lyrique Clytemnestre...
Paul de La Nux fut notamment chef de chant au Théâtre de la Renaissance. Situé au numéro 20 du boulevard Saint-Martin, à Paris, il avait été construit en 1873 par l’architecte Lalande. On y donnait des petites opérettes de Charles Lecocq: Giroflé-Girofla (11 novembre 1874), La Petite Mariée (21 décembre 1875), La Marjolaine (3 février 1877), Le Petit Duc (20 novembre 1878) ou d’Offenbach : Belle Lurette (1880). Sarah Bernhardt en assura la direction de 1893 à 1899, puis Lucien Guitry à partir de 1903. C’est là que furent créés Crainquebille d’Anatole France, Lorenzaccio d’Alfred de Musset et la Ville Morte de d’Annunzio.
Si notre Prix de Rome est surtout connu pour ses cycles de mélodies, on lui doit également au moins une Ouverture symphonique (envoi de Rome, 1878), et trois opéras : David Rissio sur un livret italien (envoi de Rome, 1878), Lucrèce et surtout Zaïre, en 2 actes, sur un livret de MM. Edouard Blau et Louise Besson, joué à 10 reprises à l'Opéra de Paris. Lors de la première le 28 mai 1890, la critique ne fut pas très emballée. Si l'on félicita les librettistes d'avoir bien collé à l'action de la tragédie de Voltaire, on reprocha au compositeur une certaine banalité de sa musique, avec l'emploi de "formules rythmiques, mélodiques ou instrumentales les plus familières...", et "de tournures gauches et gênées, dans l'embarras d'une déclamation pénible..." [Camille Bellaigue]. On mit d'ailleurs cela sur le compte de l'inexpérience et la jeunesse de Véronge, mais on reconnut cependant certaines qualités dans cette œuvre laissant apparaître un talent à venir, notamment la puissance de son orchestration, comme par exemple dans la marche bien développée du second acte, et certains passages émouvants : effet pathétique de la déclamation de Lusignan dans le 1er acte, première entrée de Zaïre après un chœur oriental agréable, duo de Zaïre et Fatime... La soprano Emma Eames, la rivale de Nelly Melba à Londres, et le baryton-basse Jean-François Delmas, créateur en France de plusieurs opéras de Wagner, tenaient les deux rôles principaux.
Véronge de la Nux a écrit aussi des morceaux de concours, notamment pour clarinette et pour trombone, qui ont connu un certain succès en leur temps. La Maison de disques REM a enregistré récemment une mélodie pour clarinette et piano de ce compositeur, intitulée Morceau de concours, avec Hervé Cligniez à la clarinette et Cyril Goujon au piano.
Chevalier de la Légion d’honneur (1903), Paul Véronge de la Nux est décédé après 1911.


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